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BALLON D'OR
FRANCE FOOTBALL 1969



LAUREAT
Gianni RIVERA


Cette élection représenta un double triomphe pour l'Italie tout d'abord, qui plaça deux de ses représentants aux deux premiers rangs, et pour les attaquants ensuite, qui se taillèrent la part du lion au classement. Premier joueur italien couronné, Gianni Rivera repoussa une très vive concurrence qu'il connaissait parfaitement en la personne de « Gigi » Riva, son partenaire de la Squadra Azzurra. Ce dernier fut désigné dix fois premier par les jurés, contre quatorze premières places en faveur de Rivera : le duel fut incertain jusqu'au bout. Le meneur de jeu de Milan, très fier de sa consécration, l'emporta sur le fil grâce à ses qualités techniques jugées supérieures. Si la plupart des lauréats de l'édition 1969 provenaient de pays (Italie, Allemagne, Pays-Bas) où le football était dominé par la force athlétique, la rigueur défensive, l'esprit de combat et l'engagement, ils appartenaient tous à la grande confrérie des attaquants. C'était le cas des deux Italiens, mais aussi de Müller, redoutable chasseur de buts, de Cruyff et de Kindvall, avants plus explosifs et plus vifs. Tous situés dans une fourchette allant de vingt-deux à vingt-six ans, ils apportèrent la confirmation du rajeunissement très net des footballeurs d'élite.

Le football latin, aussi contradictoire que l'époque moderne avec ses élans, ses abandons, ses faiblesses et ses besoins de renouvellement, peut très bien s'identifier à un joueur riche de talent et de paradoxes, de génie : Gianni Rivera. Le capitaine du Milan AC représente la classe à l'état pur. Depuis des années, les techniciens de la Péninsule estiment qu'il est incontestablement le plus doué du Calcio. Et pourtant…
Comme le football latin qu'il symbolise dans ses vertus et ses défauts, Rivera est peut-être prisonnier d'une sorte de narcissisme : il prétend que le football soit avant tout quelque chose de beau. Il s'efforce de « danser » sur le terrain plus que de se battre. Pour cela des vagues de critiques ont déferlé sur lui, mais c'est déjà le passé.
Le garçon frêle et racé, le poids léger distingué dans la vie et sur le terrain, est devenu aussi un battant. A Milan, on lui confie depuis quatre ans le rôle de capitaine, pour le durcir. Tout doucement, Rivera a appris à se battre comme… un arrière. Souvent, on le voit, à présent, dans sa surface de réparation, défendre son but, barrer la route à son adversaire. Comme Bobby Charlton. Le grand Juan Alberto Schiaffino a été son maître. Il lui a appris qu'un footballeur complet devait savoir marquer des buts, être l'architecte du jeu au milieu, donner un coup de main à la défense. Il s'est efforcé de l'imiter.

Ses bonnes intentions font le bonheur du Milan AC qui, en Rivera, tient son drapeau. Un drapeau qui, ces dernières années, a été hissé au sommet du Championnat, de la Coupe d'Italie, de la Coupe des Coupes, de la Coupe d'Europe, de la Coupe intercontinentale. Après la conquête de ce dernier trophée, Rivera fut blessé. Et Milan sombra dans une crise qu'il n'effaça qu'au retour de son meilleur joueur sur le terrain.
« Sans Rivera, Milan devient une équipe quelconque », déclare l'entraîneur Nereo Rocco. En effet, la surclasse du capitaine, qui est devenu la plaque tournante du jeu au milieu de terrain (tout comme Schiaffino dans les années 1954-1960), fait monter le tonus de toute l'équipe. C'est comme si, par magie, il donnait de la voix à des types aphones.

 

FERRUCCIO BERBENNI
(France Football numéro 1 238, 23 décembre 1969)

(source francefootball.fr)


CLASSEMENT
 

1. Rivera (Italie, Milan AC), 83 points.
2. Riva (Italie, Cagliari), 79 pts.
3. G. Müller (RFA, Bayern Munich), 38 pts.
4. Cruyff (Pays-Bas, Ajax Amsterdam), Kindvall (Suède, Feyenoord), 30 pts.
6. Best (Irlande du Nord, Manchester United), 21 pts.
7. Beckenbauer (RFA, Bayern Munich), 18 pts.
8. Prati (Italie, Milan AC), 17 pts.
9. Jekov (Bulgarie, CDNA Sofia), 14 pts.
10. J. Charlton (Angleterre, Leeds), 10 pts.
11. Chesternev (URSS, CSKA Moscou), 8 pts.
12. Dzajic (Yougoslavie, Etoile Rouge Belgrade), 6 pts.
13. Lee (Angleterre, Manchester City), Peters (Angleterre, West Ham), 4 pts.
15. Adamec (Tchécoslovaquie, Spartak Trnava), B. Charlton (Angleterre, Manchester United), Sormani (Italie, Milan AC), 3 pts.
18. Sideris (Grèce, Olympiakos), Bene (Hongrie, Ujpest), Kvasniak (Tchécoslovaquie, Malines), Velasquez (Espagne, Real Madrid), Pilot (Luxembourg, Standard Liège), 2 pts.
23. Bremner (Ecosse, Leeds), Deyna (Pologne, Legia Varsovie), Domazos (Grèce, Olympiakos), Gress (France, Stuttgart), Johnstone (Ecosse, Celtic Glasgow), Lubanski (Pologne, Gornik), Muntian (URSS, Dynamo Kiev), Van Moer (Belgique, Standard Liège), Viktor (Tchécoslovaquie, Dukla Prague), 1 pt.


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